La Chambre a adopté ce jeudi en séance plénière la proposition PS qui demande au Gouvernement de renforcer le travail de mémoire autour du sort des personnes LGBTQIA+ en Belgique lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Les Juifs ont été de loin les premières victimes du génocide commis par le régime nazi. Mais d’autres personnes ont été persécutées et/ou exterminées comme notamment les Tsiganes, les personnes porteuses d’un handicap, les opposants politiques ou les personnes homosexuelles et lesbiennes.
Pour Christophe Lacroix, auteur de la proposition PS, « la persécution des personnes LGBTQIA+ lors de la Seconde Guerre Mondiale reste un épisode mal connu de notre Histoire. Il nous apparait dès lors essentiel de renforcer le travail de mémoire sur les persécutions et violences qu'elles ont subies à l’heure où les extrémismes, les populismes et les haines homophobes et transphobes sont en recrudescence dans le monde, en Europe et en Belgique ».
Concrètement cette proposition demande la mise en place d’une enquête scientifique indépendante, en concertation avec le secteur associatif, sur le sort des personnes LGBTQIA+ en Belgique durant la Seconde Guerre mondiale ainsi que durant l’après-guerre. Nous demandons au Gouvernement d’ensuite en assurer la présentation à la Chambre des représentants et de prendre des initiatives afin de faire connaître ces conclusions et d’ainsi contribuer au travail de mémoire auprès du grand public.
Pour conclure Christophe Lacroix rappelle que « le travail de mémoire est une arme contre les discriminations, les stéréotypes et la haine. Se pencher sur cette histoire peu connue doit contribuer à la lutte contre les discriminations d’aujourd’hui en rappelant et en documentant les horreurs d’hier et ainsi participer au vivre ensemble et à l’émancipation de toutes celles et de tous ceux qui furent discriminés par le passé. »