Le montant des avances octroyées par le SECAL augmenté !

Nouvelle avancée dans la protection des mamans solo ! La proposition socialiste vient d’être approuvée en séance plénière de la Chambre ! Ainsi, nous allons :

 

 

 

 

  1. Augmenter le montant actuel des avances octroyées par le SECAL (service des créances alimentaires), par enfant, pour atteindre un montant maximum de 350 euros par enfant.
  2. Évaluer la possibilité d’étendre le système d’avances aux contributions alimentaires entre ex-partenaires.
  3. Mener une analyse détaillée afin d’identifier les raisons du phénomène du non-recours au SECAL par certaines familles qui se trouvent pourtant dans les conditions pour y faire appel.
  4. Mener régulièrement des campagnes d’information à grande échelle afin que non seulement le SECAL mais également ses centres d’information locaux, son site Internet et son numéro de téléphone gratuit soient davantage connus du grand public.
  5. Prévoir une étude de faisabilité quant à la création d’un Fonds universel des créances alimentaires

 

« Grâce à la proposition socialiste qui a été approuvée à la Chambre, nous adressons un message clair au gouvernement afin de permettre à un plus grand nombre de personnes d’avoir accès au SECAL et d’améliorer le fonctionnement de ce service, qui est un réel outil de lutte contre la pauvreté et le risque de précarité », explique la députée fédérale PS, Sophie THEMONT.

 

En effet, en Belgique, le nombre de familles monoparentales est en constante augmentation. Principalement composées de femmes avec enfants, elles sont de plus en plus plongées dans la précarité, surtout avec la crise du pouvoir d’achat que nous connaissons actuellement. 80% des familles monoparentales sont portées par des femmes qui  doivent en plus faire face à davantage de difficultés liées aux discriminations liées au genre. En effet, elles subissent davantage des conditions de travail précaires (contrats de travail pour une courte durée, temps partiel, horaires flexibles, etc.) et perçoivent très souvent des revenus inférieurs à ceux des hommes, y compris à fonction égale. Ces familles monoparentales sont exposées à un risque plus grand de précarité, parce que le risque de cumuler les difficultés est plus important pour les femmes.

 

« Les avancées approuvées sont encore plus essentielles avec la crise que nous connaissons et les besoins qui explosent. J’ai mené ce combat depuis des mois et je suis heureuse qu’il se termine par ce signal fort pour les familles monoparentales confrontées au non-paiement de leur pension alimentaire ! », poursuit Sophie THEMONT.