Le PS déplore la décision annoncée par la SNCB de fermer 44 guichets de gare. Cette décision ne peut être prise qu’avec des concertations avec les autorités locales concernées. Il est en effet nécessaire que des personnes soient présentes dans les gares pour assurer un contrôle social et une aide aux personnes pour utiliser les automates. Des mesures d’accompagnement pour les passagers les plus faibles (personnes âgées, en situation de handicap ou éprouvant des difficultés à lire) sont par ailleurs impératives. Nous savons à quel point il est important, particulièrement dans les zones rurales, de préserver ces lieux essentiels pour les contacts sociaux, l’activité économique et l’attractivité des territoires.
La députée PS, Mélissa HANUS a interrogé le Ministre de la mobilité en séance plénière ce jeudi à la Chambre : « j’avais interpelé le Ministre il y a 10 jours sur le maintien de la gare de Virton et sur la réouverture de nouveaux points d’arrêt ! En Commission, il m’a rassurée en expliquant qu’il n’y aurait pas de suppression de gares, en ce compris pour Virton. Mais il ne me dit pas que l’on va fermer le guichet. Pas rien qu’à Virton, 44 en tout! Ne jouons pas sur les mots : fermeture de guichets ou fermetures de gare, il n’y a qu’un pas et il nous faut de la clarté. »
Aujourd’hui matin, la CEO de la SNCB parle de rupture de confiance, le Ministre ayant validé, selon elle, toutes les décisions. Pour le PS, la clarté doit être faite sur les implications de chacun dans cette prise de décision, pour que la confiance soit totale .
« Dans le nouveau contrat de gestion, le PS souhaite qu’une véritable stratégie soit développée pour l’accueil des voyageurs et l’avenir des gares. Il en va à la fois de l’avenir des zones rurales, de leur développement et de l’accès à un service public de qualité pour tous. Dans ce cadre, il est hors de question pour le PS d’envisager la fermeture de gares. Le PS sera intraitable sur ce point. De la même manière, le PS exige que les décisions prises respectent la concertation sociale et permettent d’offrir à tous les travailleurs de la SNCB un emploi de qualité », conclut Mélissa HANUS.