Le PS plaide pour la gratuité des protections hygiéniques

 

L’Écosse est le premier pays au monde à avoir décidé de rendre toutes les protections hygiéniques gratuites. Les femmes et les jeunes filles peuvent ainsi aller les chercher dans les pharmacies, dans certains bâtiments publics et les trouveront dans des distributeurs installés dans les toilettes de toutes les écoles et universités sans devoir débourser un euro. Pourquoi pas chez nous ?

 

 

 

Pour Sophie Thémont, députée PS, «  les règles surviennent en moyenne environ 500 fois dans la vie d’une femme. Les serviettes hygiéniques, les tampons et les cups sont indispensables à la majorité des femmes, ce sont des produits de première nécessité. Et pour certaines, le prix de ces protections hygiéniques peut représenter un coût important. C’est environ entre 1500 et 2000 euros que, nous les femmes, déboursons sur une vie ! Les règles, c’est naturel. Leur coût, ça ne l’est pas ! La meilleure solution pour lutter contre la précarité menstruelle, c’est d’assurer la gratuité des tampons, serviettes et autres protections. »

 

 

 

La diminution de la taxe sur les protections hygiéniques était une réelle avancée mais elle est insuffisante ! Le Groupe PS veut emboîter le pas à l’Ecosse et demande que l'accès aux protections hygiéniques soit considéré comme un droit fondamental pour toutes les femmes, pour des questions de confort, d’hygiène, de santé et de pouvoir d’achat. Ne pas avoir accès à ces produits de première nécessité, c’est compliquer la vie quotidienne et sociale de nombre de femmes ! On ne peut accepter que certaines jeunes filles n’aillent pas à l’école 3 ou 4 jours par mois parce qu’elles ne peuvent pas se protéger efficacement. On ne peut pas laisser dans la gêne et l’inconfort chaque mois des femmes parce qu’elles n’ont pas le budget nécessaire pour acheter des serviettes ou des tampons.

 

 

 

La Ministre PS Christie Morreale portera la gratuité des protections hygiéniques lors de la prochaine conférence interministérielle Droits des femmes le 25 janvier prochain.

 

 

 

Sophie Thémont, qui a déposé cet été à la Chambre un texte qui recommande cette gratuité, demandera qu’il soit examiné dès la rentrée pour encourager le gouvernement fédéral à répondre à l’appel de Christie Morreale, car, rappelle-t-elle, « quand on parle de garantir l’accès de toutes à des protections hygiéniques, on parle vraiment d’un meilleur accès à la santé et on combat les inégalités et la précarité. On parle d’une réelle avancée pour le droit des femmes ! »