Le PS exhorte les autorités iraniennes de ne pas exécuter le Dr Djalali

Source image: amnesty.be
Source image: amnesty.be

Le Parti Socialiste est extrêmement préoccupé par la situation du Dr Djalali et exhorte les autorités iraniennes à ne pas l’exécuter. Après le Parlement de Wallonie hier, le PS a défendu aujourd’hui en séance plénière de la Chambre une proposition de résolution concernant la condamnation à mort de Monsieur Djalali et son exécution aux termes d’un procès parfaitement inéquitable, ne respectant pas les droits élémentaires de la défense et sur base d’aveux extorqués sous la torture.

 

 

 

Pour André FLAHAUT, député PS, « nous venons d’apprendre que Monsieur Djalali n’avait finalement pas été transféré vers la prison où devait avoir lieu son exécution. C’est une bonne nouvelle mais évidemment rien n’est gagné et les défenseurs des droits humains, que nous sommes, doivent rester mobilisés pour maintenir la pression. »

 

 

 

Monsieur Djalali a été accusé d’espionnage sans preuve tangible, dans un contexte de violation des droits humains de plus en plus récurrents en Iran. Cette situation est due à la dégradation du cadre politique et diplomatique autour du dossier iranien, avec comme point de départ, le retrait unilatéral par l’administration Trump de l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien. C’est à partir de là que la situation, historiquement difficile avec l’Iran, s’est considérablement détériorée, enclenchant une dynamique de surenchère vraiment catastrophique. À cet égard, l’héritage de l’administration Trump est particulièrement lourd de conséquences.

 

 

 

« Monsieur Djalali ne pourra être sauvé que par la diplomatie. La sécurité dans la région, la sécurité des binationaux et des étrangers en Iran, l’amélioration du respect des Droits Humains, ne passeront que par un retour urgent au cadre multilatéral de l’accord de Vienne. Nous soutenons sans réserve les démarches de notre diplomatie et de notre ministre des Affaires étrangères pour sauver Monsieur Djalali », a rappelé Malik BEN ACHOUR, député PS, lors des débats en commission.