Perte de congé de maternité pour cause de maladie. Le PS veut un changement de la loi

Le journal Le Soir publie ce jeudi une carte blanche d’organisations familiales et syndicales dénonçant une situation injuste que vivent certaines femmes enceintes. Les futures mamans qui tombent malades pendant les 6 semaines précédant l’accouchement voient en effet leur congé postnatal raboté. Le PS a déposé un texte pour changer cela. 

 

 

 

Actuellement, les jours de maladies précédant l’accouchement sont automatiquement convertis en repos de maternité. Ils sont déduits des quinze semaines de repos auxquelles les femmes ont droit en Belgique. Le congé postnatal peut ainsi être réduit de quelques jours à plusieurs semaines ! Les moments passés avec le nouveau-né, essentiels pour le développement de l’enfant et pour la relation parents-enfant, sont dès lors écourtés. 

 

 

 

Comme le rappellent les organisations, l’effet pervers de la législation actuelle est évident. Les mères sont amenées à travailler le plus longtemps possible jusqu’à l’accouchement, parfois en dépit d’avertissements de leur médecin. Ils estiment par ailleurs que cette situation n’arrange pas non plus les employeurs, car il est possible que les mères concernées rechutent.

 

  

 

Comme le demandent les signataires de la carte blanche, le Groupe PS estime également qu’il est urgent d’agir et de revoir la législation en la matière. Sous la précédente législature, en 2016, le groupe PS a été le premier parti à déposer une proposition de loi visant à supprimer cette inégalité de traitement entre les futures mères. Le PS a redéposé son texte dès l’entame de cette nouvelle législature. Pour la députée Ludivine Dedonder, première signataire du texte, « il semble y avoir une volonté commune d’avancer. Profitons de ce mouvement supprimer cette injustice qui concerne 1 mère sur 10 ».