Restructuration Mestdagh : le groupe PS appelle Charles Michel à prendre ses responsabilités

Après Lidl, Makro, Blokker et Carrefour, c’est au tour du groupe Mestdagh d’annoncer une nouvelle restructuration, avec la suppression possible de 450 emplois. Il plonge ainsi 2.200 travailleurs dans l’incertitude la plus totale quant à leur avenir professionnel. 

 

 

 

Le groupe PS exprime son soutien et partage l’inquiétude de ces travailleurs et leurs familles qui sont aujourd’hui plongés dans la tourmente.

 

 

 

Le groupe PS souhaite que les représentants des travailleurs et de la direction de Mestdagh puissent être entendus au Parlement. Et face à la crise que traverse la grande distribution, des auditions tant des syndicats de la grande distribution que de la Fédération belge de la distribution doivent être organisées en commission. « Si la grande distribution est en pleine mutation, nous ne pouvons accepter que ces restructurations se fassent sur le dos des travailleurs. Nous devons endiguer cette succession de drames sociaux » souligne le député PS Frédéric Daerden. 

 

 

 

Pour le député socialiste, le gouvernement Michel ne peut pas se contenter du minimum face à ces restructurations à répétition dont les travailleurs ne cessent de payer les pots cassés.

 

 

 

« Depuis plus de 2 ans, les licenciements collectifs se succèdent … Caterpillar : 2.200 emplois supprimés, ING - 1700 emplois supprimés, AXA - 650 emplois supprimés, Blokker - 302 emplois supprimés, DSV - 139 emplois supprimés, Bombardier - 160 emplois supprimés, Vinçotte - 195 emplois supprimés, RTL-TVI - 105 emplois supprimés, 3M - 107 emplois supprimés -  Carrefour – 1.233 emplois menacés, sans oublier les incertitudes chez Makro… mais qu’a fait le gouvernement Michel pour protéger les travailleurs ? » s’interroge le député PS Frédéric Daerden « Au contraire, le gouvernement Michel n’a eu cesse de fragiliser les travailleurs en multipliant les statuts précaires, avec l’instauration des flexijobs et des contrats intérimaires à durée indéterminée ou en favorisant le travail à temps partiel et les heures supplémentaires. »

 

 

 

Pour le groupe PS, il est temps que le gouvernement Michel prenne aussi ses responsabilités et adopte une série de mesures qui permettent de mettre un holà à ces restructurations massives. « Les travailleurs ne sont pas une variable comptable de l’entreprise, on peut moderniser un secteur en maintenant des emplois de qualité. Si le gouvernement n’a pas d’idées, pour rappel, nous avons une série de propositions qui cherchent d’autres solutions au licenciement » souligne encore Frédéric Daerden.

 

 

 

Le groupe PS plaide notamment pour mettre en place d’un droit d’information et d’alerte afin de prévenir les licenciements collectifs, préserver l’emploi et l’activité en cas de fermeture d’entreprise ; ou encore empêcher les licenciements collectifs si l’entreprise n’a pas été reconnue en difficulté et n’a pas mis toutes les mesures en place pour préserver l’emploi.