Cancer du sein : le dépistage doit rester une priorité de Santé publique !

La mise en ligne d’une pétition et la parution d’articles très alarmants font craindre depuis ce weekend que les remboursements du dépistage individuel du cancer du sein n’interviendraient plus pour les femmes de moins de 45 ans et de plus de 74 ans. La réforme prévue par la ministre de la Santé, Maggie De Block, ne permettrait le remboursement que pour le groupe très restreint des femmes à très haut risque. La mammographie ne serait plus autorisée que tous les deux ans pour les femmes de 50 à 69 ans. Enfin, la ministre De Block souhaiterait qu’à terme, le dépistage soit limité à la seule mammographie et que les radiologues ne puissent plus utiliser les méthodes complémentaires (palpation des seins, mammographie 3D, échographie…) qui améliorent de façon très importante la détection des cancers du sein.

 

Pour le député PS Daniel Senesael, une telle décision est difficilement compréhensible : « Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et on sait qu’un cancer diagnostiqué plus tôt entraîne des traitements plus légers et augmente de manière très importante les chances de guérison qui peuvent alors atteindre 100 % ! »

 

Daniel Senesael interpellera la ministre de la Santé au parlement cette semaine : « il faut que la ministre fasse toute la clarté sur ses intentions. Toutes les femmes doivent pouvoir être dépistées correctement en fonction des risques qu'elles présentent. » Pour le député socialiste, l’obsession des économies de ce gouvernement ne peut en aucun cas motiver une réforme de la prévention du cancer du sein ! Le dépistage doit rester une priorité de Santé publique !