Remplacement des F-16 : pour le Groupe PS, il faut rouvrir la procédure et exiger des retours économiques pour notre pays

Le Groupe PS a déposé un texte visant à ce que la procédure de remplacement des F-16 s’accompagne d’exigences et d'engagements clairs en matière de retombées économiques et sociétales pour notre pays.

 

Comment imaginer un contrat de remplacement des F16 de 3,6 milliards sans la moindre retombée économique en Belgique ? Comment imaginer soutenir une Europe de la défense et travailler en exclusivité avec des Américains ou des Britanniques brexiters pour le « marché du siècle » et empêcher ainsi des économies d’échelles entre partenaires européens de l’Europe de la Défense ?

 

Pour le Groupe PS, c’est tout simplement inimaginable. La Belgique peut et doit revoir la procédure en cours. Pas seulement pour revoir le coût budgétaire, mais aussi pour garantir un bénéfice substantiel pour notre pays en termes d’emplois, d’investissements, de recherche et de développement !

 

Pour le député PS Sebastian Pirlot, « il faut repenser l’évaluation des offres en exigeant des retours économiques et la compatibilité du matériel avec une Europe de la Défense. Il est encore temps, il est encore possible de rouvrir la procédure avec l’ensemble des constructeurs qui se sont initialement portés candidats, c’est-à-dire les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Suède. Il faut poser de nouvelles conditions à ce marché : aux côtés des exigences techniques, il faut des exigences de retours économiques. Il est totalement incompréhensible que le gouvernement Michel s’engage pour près de 4 milliards sans prévoir l’équivalent en investissements dans notre économie et notre recherche et développement. Il est tout aussi incompréhensible de signer un chèque en blanc pour un tel montant sans avoir de collaborations des constructeurs avec nos entreprises et nos universités – pourtant reconnues dans le secteur aéronautique »

 

« Le gouvernement Michel doit d’urgence revoir sa copie, après il sera trop tard pour pouvoir faire marche arrière. Il est temps d’associer le SPF Economie, les Régions et les Communautés afin d'aussi prendre en compte les retombées potentielles d’un tel investissement pour notre économie. Cela doit être un critère de choix déterminant, au même titre que les caractéristiques techniques » insiste encore le député socialiste.