Pour le Groupe PS, ce n’est ni aux usagers, ni aux travailleurs de payer pour l’austérité imposée à la SNCB

A l’heure où un transport ferroviaire de qualité représente la principale alternative à la route et aux embouteillages, le gouvernement Michel continue son travail de sape : le futur contrat de gestion de la SNCB, acteur central de la mobilité durable, permettrait à l’entreprise publique de proposer des trains plus chers, moins nombreux et la fermeture de nouvelles gares !

 

Pour la députée PS Gwenaëlle Grovonius, qui interrogeait la Ministre Galant en séance plénière, les choses sont claires : « la cure d’austérité imposée à la SNCB ne peut que déboucher sur un service de piètre qualité. Nous ne pourrons accepter que la SNCB puisse augmenter ses tarifs et dans le même temps réduire ses horaires de prestation ou encore supprimer certaines lignes ! Il est inacceptable que ce soient les usagers et les travailleurs de la SNCB qui trinquent pour les mesures d’austérité que ce gouvernement lui a imposées. »

 

Si la Ministre de la Mobilité s’est défendue de telles intentions, la députée socialiste a regretté qu’elle ne soit pas pour autant engagée à poser des balises claires dans ce dossier : « c’est à l’État, propriétaire de la SNCB, d’encadrer strictement les éventuelles évolutions tarifaires par des conditions liées à la qualité du service et à la ponctualité. C’est aussi à l’État de garantir l’accessibilité du rail pour l’ensemble des citoyens, en ce compris les plus fragilisés. Et sur ce point, je n’ai pas non plus entendu la Ministre s’engager à protéger les tarifs spécifiques accordés aux jeunes, aux seniors et aux familles nombreuses… »

 

Pour le Groupe PS, les faits parlent d’eux-mêmes : RER au rabais côté wallon, augmentation généralisée des temps de parcours, compression de l’offre ou encore volonté de délaisser les campagnes… Il est temps que ce gouvernement considère enfin la mobilité pour tous comme un droit essentiel qui doit être garanti par les pouvoirs publics !