Pour le gouvernement Michel, les taxes injustes c’est tout de suite et sans débat parlementaire !

Le tax shift du gouvernement Michel prévoit d’augmenter progressivement chaque plein de diesel de 7 euros à l’horizon 2018… Il avait donc déposé ce vendredi, dans l’urgence, des amendements visant à augmenter dès le 1er novembre les accises sur le diesel.

 

Comme pour le saut d’index, il était possible de mobiliser le parlement pour empêcher une entrée en vigueur aussi rapide. Les députés socialistes Ahmed Laaouej et Stéphane Crusnière avaient préparé leurs armes et leurs arguments pour empêcher l’adoption de cette taxe injuste.

 

Pressentant un débat difficile, le gouvernement Michel préfère passer en force et pour éviter purement et simplement la case « Parlement » fait le choix d’un arrêté royal pour imposer sa taxe diesel au 1er novembre.


Pour Stéphane Crusnière et Ahmed Laaouej, de tels procédés sont totalement inadmissibles : « alors que le gouvernement n’a pas encore pris la peine de nous présenter les contours de son ‘tax shift’ en commission, il augmente dans l’urgence les taxes injustes sur le diesel, comme il l’a déjà fait sur l’électricité. »

 

Pour le groupe PS, ces nouveaux procédés, très peu respectueux du travail parlementaire, ne sont pas anodins : le choix d’imposer à la hussarde sa taxe sur le diesel qui pèsera à terme plus de 350 euros par an sur le budget annuel des ménages roulant au diesel en dit long sur les difficultés du gouvernement à boucler son budget 2015.