Boko Haram, un autre visage hideux du terrorisme

L’horreur des attentats de la semaine dernière en France ne doit pas nous faire oublier que, sur le continent africain notamment, d’autres innocents se font massacrer au nom du djihad. C’est ce qu’a rappelé le député socialiste Philippe Blanchart à la tribune de la Chambre ce jeudi.

 

L’ignominie des actes terroristes atteint son paroxysme au Nigéria où les exactions du groupe sectaire « Boko Haram » ne cessent de s’intensifier dans l’horreur des actes et dans le nombre de victimes. Celles-ci se comptent aujourd’hui par milliers, et ce sans distinction d’âge, de sexe ou de croyance. Cette semaine encore, un raid de ce groupe terroriste a fait des centaines de morts, dont beaucoup de femmes et d’enfants.

 

Pour Philippe Blanchart, qui interpellait le ministre des Affaires étrangères sur la politique du gouvernement en la matière, « Nous ne pouvons rester de marbre devant ces victimes innocentes, comme nous ne pouvons rester de marbre devant les victimes de l’attentat de Paris. »

 

Pourtant, face à de telles organisations qui ne cessent de renaître de leurs cendres, les interventions militaires ne suffiront jamais et ne peuvent être une fin en soi. Pour Philippe Blanchart : « Il est essentiel de faire également appel à un autre arsenal : l’éducation, le développement, la lutte contre la corruption… ». Le député socialiste a donc insisté pour que le gouvernement développe enfin une approche globale – multidimensionnelle – dans la lutte contre le terrorisme, et dans la résolution des conflits en général.

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