Question d'Isabelle Emmery à Melchior Wathelet, secrétaire d'Etat à l'Environnement, relative au Plan Climat

Monsieur le secrétaire d’Etat,

 

C’est avec grand regret que nous apprenons le nouvel échec des négociations relatives au plan climat.

 

Rappelons que ce plan climat a pour objectif de répartir les efforts environnementaux auxquels la Belgique s’est engagée au niveau européen et que, dès lors, l’échec n’est pas une option.

 

Or, il semble que la position du gouvernement flamand ait fait hier l’unanimité contre elle tant elle semblait idéologique et loin d’un compromis. Cela est d’autant plus regrettable que ce gouvernement est supposé présider et organiser les débats.

 

Les points de blocages concerneraient tant les émissions de gaz à effets de serre que la production d’énergies renouvelables et que la répartition des recettes des droits d’émission.

 

Aux dires de beaucoup, la réunion du 3 avril prochain est celle de la dernière chance avant les élections.

 

Partant, Monsieur le Secrétaire d’Etat, permettez-moi de vous poser les questions suivantes :

 

1) Quels sont les points de blocage ? Toutes les parties autour de la table veulent-elles vraiment aboutir à un accord ?

 

2) Quelles raisons avez-vous d’espérer que la réunion du 3 avril connaisse une meilleure issue ?

 

3) Quelles conséquences à court et à moyen terme d’une absence d’accord ?

Réponse de Melchior Wathelet, secrétaire d'Etat à l'Environnement

Les blocages portent sur la répartition des efforts dans les secteurs non soumis au système d’échange (non ets), l’énergie renouvelable, le volet transport, la contribution au financement climatique international et les recettes pour chacun suite aux enchères.

 

Le fédéral serait en droit d’espérer au minimum des recettes comparables à sa contribution la moins importante, 16 % des efforts en matière de renouvelable.

 

La répartition des recettes proposée est tellement disproportionnée qu’on peut s’interroger sur la volonté d’aboutir de certains. M. Henry avait fait des propositions acceptables. J’espère que, le 3 avril, ce sera le cas de tout le monde.

(NB: Seul le texte prononcé fait foi.)

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