TAXES SUR LES TRANSACTIONS FINANCIERES - Avancer malgré les pressions !

A la fin de l’été, des experts juridiques ont tenté de mettre à mal la légalité de la taxe sur les transactions financières. L’occasion pour le secteur financier de rappeler tout le mal qu’il pense d’une telle mesure. Des pressions qui n’ont cependant pas entamé la volonté du PS d’instaurer rapidement cette mesure.

 

Tout comme le commissaire européen chargé de la fiscalité, M. Semeta, le groupe PS reste convaincu de la légalité et de la solidité de la TTF. Depuis plus de 10 ans, nous nous battons pour l’instauration de cette taxe et nous continuons de penser qu’elle serait une réponse juste et efficace face aux ravages provoqués par la spéculation. 

 

Pour rappel, faute d’accord au niveau des 27, la Belgique a signé une coopération renforcée avec 10 autres pays, notamment la France et l’Allemagne, afin d’avancer rapidement sur sa mise en place. Cette taxe prévoit d'imposer à 0,1% les actions et les obligations et à 0,01% les produits dérivés. Selon l’estimation de la Commission européenne, elle pourrait rapporter 35 milliards d'euros par an. Les bénéfices de la TTF pourraient être utilisés pour financer un plan de relance mais aussi la coopération au développement. Dans une moindre mesure, ils pourraient aussi constituer des recettes propres pour l’UE.

 

Nous désirons à présent un signal fort démontrant une véritable volonté politique d’avancer malgré les pressions du secteur bancaire. Une question sera donc posée au Ministre des Finances sur le sujet cette semaine.

 

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