La chambre veut développer un mécanisme afin de renforcer et financer la protection sociale universelle

 

Aujourd’hui, plus de la moitié de la population mondiale vit sans protection sociale et 70% de la population mondiale n’a pas accès à une couverture sociale complète. Ce mécanisme de prévoyance collective garantit pourtant des soins de santé essentiels, ainsi qu’une sécurité face aux événements imprévus ou bouleversements de la vie (maladie, grossesse, vieillesse, accidents de travail, invalidité, mort d’un parent, perte d’un emploi…) qui sont susceptibles de nous laisser soudainement sans revenus.

 

 

 

« Les risques de basculer dans la pauvreté ou de l’aggraver sont nombreux sans recours à une réelle protection sociale. Dans le contexte de crise sanitaire mondiale, les Etats qui disposent d’un système de protection sociale et de santé fort ont permis à leur population de bénéficier d’une certaine sécurité de revenus et de soins, en ce compris un accès aux vaccins. Les défis liés à la pandémie démontrent, encore plus clairement qu’avant, la nécessité d’organiser une protection sociale universelle », explique Malik Ben Achour, député PS.

 

 

 

Face à ces constats, le PS a déposé une proposition à la Chambre visant à développer un nouveau mécanisme multilatéral chargé de renforcer et de financer la protection sociale universelle, comme le ‘Global Accelerator for Jobs and Social Protection’ des Nations Unies. L’objectif ? Créer un mécanisme financier de solidarité mondiale qui inciterait les états à faibles revenus à investir davantage dans la protection sociale au bénéfice de leurs populations.

 

 

 

« Je suis fier que ce texte ait pu être voté et largement soutenu aujourd’hui en séance plénière de la Chambre. Il est le résultat d’un travail constructif avec la société civile et le fruit d’auditions d’interlocuteurs de qualité (OIT, ONG, syndicats, mutuelles…), qui ont permis d’avancer sur cette question cruciale du financement de la protection sociale universelle. Pour le Parti socialiste, la protection sociale doit être une priorité de la solidarité mondiale ! Elle doit permettre de mieux lutter contre la pauvreté et les inégalités où que l’on vive dans le monde », ajoute Malik Ben Achour, principal auteur du texte.

 

 

« La protection sociale apporte une stabilité aux ménages, qui peuvent mieux faire face quand ils tombent malades ou perdent leur emploi. Elle encourage l'investissement dans l'éducation et la santé, améliore la productivité du travail et est positive pour l'économie locale. De plus, elle garantit que les maladies épidémiques soient mieux contrôlées, ce qui est bénéfique pour les personnes âgées qui sont les plus vulnérables. La protection sociale augmente certainement la résilience d'un pays face aux crises et réduit également les inégalités », conclut Vicky Reynaert, députée Vorruit et co-signataire du texte.