Promouvoir et garantir le respect des droits fondamentaux des personnes LGBTQI+ !

 

La proposition de résolution PS – SP.A, relative à la défense des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queer et intersexe (LGBTQI+) au sein du Conseil de l’Europe, vient d’être votée en séance plénière !

 

 

 

Ces derniers mois, nous avons constaté une recrudescence des discriminations envers les personnes LGBTQI+ au sein-même des états membres du Conseil de l’Europe. Discrimination à l’emploi, au logement, refus de délivrer une nouvelle carte d’identité aux transgenres, désignation de l’homosexualité comme « grande peste noire »… Autant de dérapages au sein de l’Union européenne contre lesquels nous devons lutter avec force.

 

 

 

Pour Christophe Lacroix, député PS, « l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe au sein de laquelle je siège pour notre assemblée et où je suis rapporteur sur la question des discriminations vis-à-vis des LGBTQI dans le Caucase Sud, vient de déposer un rapport accablant. Dans cette région, la population semble particulièrement hostile à l'acceptation des personnes LGBTQI. Selon la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI), en 2014, 60% des personnes interrogées avaient une opinion négative à leur égard et plus d'une sur deux (52%) étaient également d'avis que l'homosexualité était une maladie innée. Selon une étude menée par l'organisation non gouvernementale Nafas LGBTQI, plus de la moitié des personnes interrogées pensent que l'homosexualité est le résultat d'une maladie, 28% pensent que c'est un choix personnel. »

 

 

 

« Il est essentiel, par la présente proposition de résolution et par le travail parlementaire quotidien, de lutter pour le respect des droits humains. Les pays européens doivent se conformer aux valeurs de tolérance et de respect de tous les humains et se mobiliser dans la lutte contre toute forme de discrimination directe ou indirecte pour des motifs tenant à l’orientation sexuelle, au genre ou aux droits sexuels », explique Vicky Reynaert, députée SP.A

 

 

 

« Cela doit se faire via des mécanismes de contrôle indépendants qui évaluent le respect des droits de l’Homme et des pratiques démocratiques sur le territoire des Etats-membres de l’UE et du Conseil de l’Europe, de manière contraignante. Ainsi, à ma demande, la Commission européenne est venu nous présenter, fin décembre, son premier rapport sur l’Etat de droit dans chacun des 27 Etats-membres. Nous attendons  maintenant que la Commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l’Europe s’y attèle également», conclut Christophe Lacroix.