Affaires courantes : le Parlement doit agir en urgence pour garantir la transition énergétique

La démission du gouvernement Michel a mis au grand jour le retard pris par la ministre Marghem pour mener à bien le dossier de la transition énergétique et permettre la sortie du nucléaire.

 

 

Pour le groupe PS, les affaires courantes ne peuvent pas servir d’excuse à ceux qui souhaitent prolonger les centrales nucléaires au-delà de 2025.  Le parlement doit reprendre la main et fixer les priorités de politique énergétiques qui doivent absolument être adoptées d’ici la dissolution des chambres.

 

 

 

Pour ce faire, les député(e)s PS Karine Lalieux, Jean-Marc Delizée, Fabienne Winckel et Paul-Olivier Delannois ont déposé une proposition de résolution afin d’amener le gouvernement démissionnaire à déposer 3 projets de loi urgents. Ces projets doivent permettre :

 

-        d’organiser un soutien financier pour la construction de centrales au gaz,

 

-        de prévoir la construction de nouveaux parcs éoliens en mer du Nord,

 

-        de s’assurer qu’Engie-Electrabel ne puisse pas échapper à ses responsabilités en ce qui concerne le financement du démantèlement des centrales nucléaires et de la gestion des déchets nucléaires. 

 

 

 

La loi de sortie du nucléaire impose la fermeture des réacteurs nucléaires pour 2025. Bien que le gouvernement soit minoritaire et démissionnaire, le parlement doit avancer rapidement dans le chantier de la transition énergétique. 

 

 

 

Le groupe PS est disponible pour aider le gouvernement minoritaire à rattraper en partie les 4 ans de retard et d’approximations de la ministre Marghem. Autant dire que le temps est compté !

 

Le groupe PS demande donc à la Chambre d’accorder l’urgence à l’examen de cette proposition.